Bien qu'il aurait souhaité faire meilleure impression, le boxeur de St-Hyacinthe est nullement abattu."Je ne suis pas découragé. Au contraire, ça m'encourage parce que je vois que j'ai les habiletés pour performer dans la catégorie. C'est sûr qu'en rajoutant un petit peu de poids, ça va m'aider."Plusieurs amateurs croient qu'Yvon Michel a lancé son poulain dans la gueule du loup, que ce dernier n'était pas prêt pour pareil défi."C'est sûr que quand j'ai regardé sur place, là-bas, je me suis dit que peut-être on était allé un peu trop vite, admet Michel. Mais des opportunités comme celle-là ne se présentent pas souvent et jusqu'à présent, depuis que je suis impliqué en boxe professionnelle, les paris qu'on a pris là-dessus ont toujours bien fonctionné.""On l'a sous-estimé un petit peu, avoue quant à lui Seyer en parlant d’Abraham. Techniquement, il était bien ordinaire. La force de frappe, tu ne peux pas vraiment la calculer, mais techniquement, on était plus fort que lui."Demers espère remonter sur le ring au mois d'août. D'ici là, un autre Québécois sera impliqué dans un combat de championnat du monde, soit Joachim Alcine, le 7 juillet, au Connecticut.
jeudi 31 mai 2007
Sébastien Demers: le moral est bon
Sébastien Demers n'a pas perdu confiance en ses moyens. Sébastien Demers était de retour au pays, lundi, deux jours après sa cinglante défaite face au champion du monde Arthur Abraham. Voulant tirer profit de cette expérience, Demers a réalisé une chose. L'écart est grand entre lui et l'élite mondiale et il devra trimer dur en gymnase pour atteindre un tel niveau de compétitivité et d'excellence."Je pense que ce qui a fait la différence dans le combat, c'est la maturité physique, a analysé Demers à sa sortie de l’avion. Arthur Abraham, c'est un poids moyen aguerri. Ça fait deux ans qu'il est champion du monde dans cette catégorie. C'est sûrement la maturité physique qui a fait la différence dans le combat parce que c'est l'histoire d'un coup de poing. Les deux premiers rounds, ça se passait très bien et même le début du troisième.""On a vu qu'on était dans les ligues majeures, a relaté l’entraîneur de Demers, Marc Seyer. Ce qu'il faut travailler, c'est notre force physique. Il faut se grossir, parce que Abraham, il était gros!
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